L’histoire de Mas de Colom
De basse-cour médiévale à abbaye cistercienne et hôpital de campagne pendant la Guerre civile espagnole
On trouve au beau milieu du domaine Mas de Colom une ancienne ferme déjà citées dans des références notariales au XVIe siècle. En 1699, les droits de propriété étaient cédés à un populaire notaire de Tàrrega, maître Francesc Colom, qui a donné le nom de « Mas de Colom » au domaine.
En 1896, un groupe de cinq moines cisterciens qui avaient été contraints de quitter l’abbaye de Fontfroide, située dans le sud de la France, arrive dans l’intention de s’installer dans cette ferme et de fonder un nouvel ordre, celui de Notre-Dame du Suffrage.
C’est cette communauté religieuse qui, au début du XXe siècle, se charge de bâtir le monastère actuel, de style néogothique. Par ailleurs, pendant le temps où ils sont restés ici, les religieux ont introduit des changements dans l’agriculture avec, par exemple, la plantation de vignes issues de ceps américains et une amélioration du labourage grâce à l’emploi d’une charrue sous-soleuse qui améliorait les sillons tracés dans la terre et qui a suscité un fort intérêt dans toute la contrée.
En 1920, les moines décident de quitter définitivement Mas de Colom. Certains le font car ils sont désireux de rentrer en France (à Saint-Michel de Cuxa) maintenant que la Première Guerre mondiale a pris fin, d’autres par manque de vocations religieuses. Dans ce contexte, ils décident de laisser le monastère aux bons soins des frères capucins de Tàrrega.
Quelques années plus tard, pendant la Guerre civile espagnole, Mas de Colom sert d’hôpital de campagne républicain et prend en charge les soins urgents dérivés des offensives sur le front du Sègre, les blessures et les traumatismes, le paludisme et la typhoïde.
À compter de janvier 1939, la gestion de l’hôpital est confiée à l’armée nationale, qui en fait une caserne militaire.
Après des années d’abandon et de détérioration, le domaine est racheté en 1954 par la famille Pont (actuelle propriétaire du groupe Borges). Aujourd’hui, Mas de Colom est un centre de marque expérientiel, de vulgarisation et pédagogique, ouvert au grand public et proposant par ailleurs différentes activités saisonnières conjuguant culture, patrimoine historique et environnement agraire dans le but de promouvoir des habitudes saines et la préservation de la biodiversité.
C’est cette communauté religieuse qui, au début du XXe siècle, se charge de bâtir le monastère actuel, de style néogothique. Par ailleurs, pendant le temps où ils sont restés ici, les religieux ont introduit des changements dans l’agriculture avec, par exemple, la plantation de vignes issues de ceps américains et une amélioration du labourage grâce à l’emploi d’une charrue sous-soleuse qui améliorait les sillons tracés dans la terre et qui a suscité un fort intérêt dans toute la contrée.
En 1920, les moines décident de quitter définitivement Mas de Colom. Certains le font car ils sont désireux de rentrer en France (à Saint-Michel de Cuxa) maintenant que la Première Guerre mondiale a pris fin, d’autres par manque de vocations religieuses. Dans ce contexte, ils décident de laisser le monastère aux bons soins des frères capucins de Tàrrega.
Quelques années plus tard, pendant la Guerre civile espagnole, Mas de Colom sert d’hôpital de campagne républicain et prend en charge les soins urgents dérivés des offensives sur le front du Sègre, les blessures et les traumatismes, le paludisme et la typhoïde.
À compter de janvier 1939, la gestion de l’hôpital est confiée à l’armée nationale, qui en fait une caserne militaire.
Après des années d’abandon et de détérioration, le domaine est racheté en 1954 par la famille Pont (actuelle propriétaire du groupe Borges). Aujourd’hui, Mas de Colom est un centre de marque expérientiel, de vulgarisation et pédagogique, ouvert au grand public et proposant par ailleurs différentes activités saisonnières conjuguant culture, patrimoine historique et environnement agraire dans le but de promouvoir des habitudes saines et la préservation de la biodiversité.